Avec la remise en fonction des appareils de chauffage à combustion (chaudière, cheminée, chauffage d’appoint…), il faut être particulièrement attentif aux risques d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) qui font chaque année environ 3000 victimes en France, dont une centaine de décès(1).
On le sait peu, mais c’est la première cause de mortalité par intoxication accidentelle dans l’habitat(2).
Le monoxyde de carbone résulte de la mauvaise combustion du gaz, du pétrole, du fioul, de l'éthanol, du bois ou du charbon, et, lorsque les appareils sont mal entretenus ou mal réglés. Inodore et incolore, il peut se répandre insidieusement à l’intérieur des habitats et provoquer la mort des occupants en quelques minutes.
Le risque est d’autant plus grand, en cette période d’augmentation des coûts de l’énergie, que l’on peut être tenté d’utiliser des moyens alternatifs pour se chauffer en intérieur. Or si, en extérieur, le monoxyde de carbone se disperse dans l’air, sa concentration peut rapidement augmenter dans un espace clos et mettre en danger les habitants du logement.
Les premiers signes d’intoxication doivent immédiatement alerter : maux de tête, nausées, vomissements, fatigue, vertiges… A la moindre suspicion, il faut aérer immédiatement votre logement, arrêter les appareils en cause, évacuer les lieux, et le cas échéant, appeler les secours si une personne perd connaissance.
Grâce à Homiris, il est possible de détecter le monoxyde de carbone et d’éviter ce risque mortel.
En effet, vous avez la possibilité d’associer à votre système d’alarme un Détecteur de Monoxyde de Carbone Télésurveillé en option : relié au centre de surveillance, le détecteur analyse l'air de la pièce en permanence et vous alerte dès que le niveau de monoxyde de carbone devient dangereux pour votre santé, celle de vos proches et de vos animaux. En cas de danger, les sirènes du détecteur et du système d’alarme donnent l’alerte, le centre de surveillance prend les mesures pour votre sécurité et alerte les services de secours si nécessaire.
(1) Santé publique France, 2023. (2) ARS, 2020.